Amputation labiale par morsure humaine: à propos d'un cas à l'hopital national donka

Les morsures humaines représentent 3 % des morsures rencontrées au service d'urgence. Les preuves et le consensus sur les meilleures pratiques en matière de gestion des morsures humaines font défaut d'échec et de déterminer l'intérêt d'une réparation secondaire. Notre première tentative de reconstitution à partir de la pièce amputée étant échouée alors us avons entrepris cette étude dont les objectifs étaient d'identifier les facteurs OBSERVATION:Une patiente de sexe féminin âgée de 24 ans, ménagère A l'examen endo buccal, on notait une ouverture buccale d'amplitude normale. Les 32 et 31 sont exposées du fait de la perte de substance labiale. L'articulé dentaire conservée, l'hygiène bucco-dentaire défectueuse A l'admission, la patiente détenait dans un verre rempli d'eau minérale la pièce amputée de 2 cm x 1,8 cm dont la couleur laissait présager une vitalité compromise par défaut de vascularisation Les examens biologiques n'ont révélé aucune particularité. Le délai entre l'amputation et l'admission dans le Service était de 7h compromettant plus ou moins la vitalité de la pièce. Un délai nettement inférieur à celui trouvé par Roland et al. dans trois études différentes et qui ont trouvé moins de 14 % des patients ont été admis et plus de 80 % se sont présentés dans les 12 ou 24 heures suivant la morsure. CONCLUSION: Une tentative de replacement intentionnel d'une pièce amputée par morsure humaine sans chirurgie vasculaire est vouée à l'échec par une nécrose évolutive. Cependant la réparation chirurgicale de seconde intention donne un résultat esthétique et fonctionnel satisfaisant.

Profil épidémiologique et clinique des urgences cardiovasculaires à Conakry

Objectif : décrire les aspects épidémiologiques et cliniques des urgences cardiovasculaires au service de Cardiologie de l'Hôpital National Ignace Deen de Conakry. Patients et méthode : Il s'agissait d'une étude prospective descriptive d'une durée de six (06) mois, du 28 janvier au 28 juillet 2017. Elle a porté sur l'ensemble des patients admis et hospitalisés au service pour une urgence cardiovasculaire avec des critères de définition correspondant aux normes internationales pour chaque urgence. Résultats : L'étude a porté sur 119 patients reçus en urgence dans le service pendant la période d'étude. Il y avait 69 hommes (57,9 %) et 50 femmes (42,1). Le sex-ratio H/F était de 1,38. La fréquence des UCV était de 27,9 %. Les principales urgences cardiovasculaires étaient représentées par l'insuffisance cardiaque décompensée (28,6 %) suivie des urgences hypertensives (21,8 %) et de l'infarctus du myocarde (18,5 %). Le délai entre le début des symptômes et l'hospitalisation était en moyenne de 5,7 jours. Les pathologies sous-jacentes les plus fréquentes étaient représentées par l'HTA (48,7 %), les valvulopathies (28,6 %) et les myocardiopathies (10,1 %). Le facteur de risque cardiovasculaire essentiel que nous avons observé était l'hypertension artérielle dans (27,7 %). L'évolution a été favorable dans 85,7% des cas, malheureusement 14, 3 % cas de décès ont été enregistrés. Conclusion : Ces urgences constituent un problème majeur de santé dans notre pays compte tenu de l'insuffisance du plateau technique. L'accent doit être mis sur la prévention des affections cardiovasculaires